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…54 km, et 6ème jour d’affilée. On avait prévu de faire Verghia-Sartène au départ, mais la difficulté du parcours nous a fait revenir à la raison !

Verghia - Propriano, 54 km (et non 40 comme indiqué ici...)

Si pour vous les étapes précédentes ressemblaient à une promenade de santé, voilà une journée qui devrait satisfaire vos envies d’en découdre ! Cette étape, je la redoutais car dans mes souvenirs, la côte était terrible. Quand on l’a gravie en 2006 avec Patricia, on a d’abord rigolé en pensant qu’une pente pareille ne pouvait faire que quelques dizaines de mètres. Après, pour tout dire, on a eu l’impression de n’avoir gravi que de la côte sans jamais bénéficier d’une descente depuis Ajaccio, alors que l’on reliait la mer… 0 mètre d’altitude… à la mer, zéro toujours !!! Cette année-là, on avait parcouru Ajaccio-Porto Pollo, village qui se trouve avant Propriano. Je vous le conseille, il y a un très joli camping à Porto-Pollo avec accès direct à la mer, et une belle pinède où poser sa tente.

Le haut de la côte...

L’effort que nous a demandé cette saleté de côte restera gravé dans nos mémoires… les chasseurs corses qu’on a croisé vers le col nous ont dit qu’elle faisait 15%, on a mieux compris notre douleur ! Et coup de chance, ce jour-là, on a croisé un couple de touristes vendéens très sympas, qui nous ont proposé de déposer nos sacoches au camping de Porto Pollo. On a volontiers déchargé nos mulets pour terminer l’étape plus sereinement !

Vu d'en haut, ça peut être beau !!!

Bien joué pour 2006, mais en 2009 cette chance ne s’est pas reproduite. On a bien eu un touriste qui nous a traité de fous avec le sourire, mais son altruisme n’alla pas plus loin (et on n’a pas demandé, il y en a un qui a sa fierté !) Et de toutes manières, sachant ce qui m’attendait, je m’y suis prise autrement. Mon calcul a été rapide : soit une côte de 15% que je gravis à environ 5km/h avec mon vélo, sur lequel le moindre coup de pédale me demande un effort démesuré : j’arrive au sommet les guiboles en feu, et le reste de l’étape est un calvaire pour mes gambettes, de celui que j’ai connu en 2006 où j’ai eu l’impression que même les descentes étaient des côtes.

Alors j’ai reposé le problème : soit une côte de 15% que je gravis au moins à 4 km/h à pied en poussant mon vélo, sollicitant ainsi moins mes jambes, et perdant relativement peu de temps sur la durée totale du trajet : bingo, c’est ce que j’ai fait ! Alors je n’étais pas très fière de me faire doubler par des papys italiens de plus de 60 ans, qui suaient sang et eau sur leur destrier, mais au moins, la suite après le col m’a paru moins dure !

La plage du camping de Porto Pollo

Cette année en revanche on a eu une très mauvaise surprise : des petits cons jouaient au rallye sur cette portion de route, qui relie Propriano à Ajaccio. Vu les panneaux « amis pilotes, attention à nos enfants », on a bien compris qu’il se passait là un entraînement en vue d’un prochain rallye. Vous pouvez donc vérifier les dates de rallyes qui se jouent en Corse en allant sur ce site : http://www.asacorsica.com

Cela peut vous aider à choisir vos dates de vacances… mieux vaut passer après que le rallye ait eu lieu que juste avant ! Plusieurs fois, on a vu passer les mêmes voitures (type 206 ou clio) à toute allure, se déportant dans les virages, sans se soucier du manque de visibilité et encore moins de deux cyclotouristes arrivant en face. L’une des caisses est passée à moins d’1 mètre de Fabien, ça met vraiment, vraiment en colère. Surtout quand la voiture a une aile défoncée, et que c’est justement l’aile gauche. Pour info, on passait sur cette route fin juin mais je tiens à signaler qu’en trois tours de Corse à vélo, c’est la première fois que je rencontre ce phénomène.

Bref, revenons-en au parcours ! La difficulté, outre cette belle côte qui vous accueille presque au départ de la journée, c’est la succession de montées assez raides et de petites descentes qui permettent à peine de se reposer. Et bien sûr, c’est un grand classique : une belle montée vous attend juste avant d’arriver sur Propriano, histoire d’éprouver un peu plus vos nerfs !!!

Camping Colomba, Propriano

On a opté pour le camping qui se trouve à l’entrée de Propriano, avant une ultime petite montée pour rejoindre la ville. C’est le camping de Colomba, et on le recommande chaudement !!! Les emplacements sont bien ombragés, assez bien séparés les uns des autres, les sanitaires propres et tout neufs, et la piscine est un délice… En plus, il y a un très bon restaurant que l’on a testé à peine arrivé ! Après, sachez qu’il faut 20 bonnes minutes pour rejoindre le centre de Propriano à pied (oui, à pied ça délasse après quelques heures de vélo…), mais le camping vaut le coup.

Pour se remettre de nos émotions et de nos 6 jours de vélo, on fait un break de deux nuits ici. Une très belle adresse pour ça, justement !

C’est notre cinquième jour d’affilée, et cette journée qui devait être une micro-étape se transforme rapidement en vraie petite étape…

Ajaccio - Verghia, 35 km (juste avant Portigliolo)

La vingtaine de km programmés se transforme en 35 km pour trouver le camping, mais heureusement, il n’y a aucune montée difficile. Le hic, c’est que comme on pensait parcourir une faible distance… on lève le camp à 11h sans se presser, en passant par le marché d’Ajaccio pour s’acheter un pique-nique. Alors forcément, on a roulé aux heures les plus chaudes de la journée…!

S’il n’y a pas de montée à signaler, la difficulté se trouve ailleurs sur cette étape : il faut sortir d’Ajaccio en passant par une nationale qui, avec ses doubles voies, ressemble à une autoroute. Et impossible de la contourner en passant par des chemins de traverse. Du coup, on roule sur une sorte de bande d’arrêt d’urgence pas vraiment plate, avec des voitures qui passent à 90 à l’heure et secouent un peu le vélo. Ces quelques km font vraiment râler, mais ensuite, on longe la côte sur une départementale qui ressemble à une longue vague, avec des descentes et montées régulières qui ne demandent aucun effort.

Plage près Verghia

Quand on atteint le camping de la Vallée, on trouve en fait une parcelle de terrain tout en longueur au pied d’une colline, qui n’a rien de spécial : c’est bon pour un break d’une nuit, mais pas plus ! Surtout qu’il semble y avoir une carrière à côté d’où arrivent d’énormes camions benne qui déboulent à grande vitesse en klaxonnant à tous les virages : pas franchement calme… [edit : il semble que c’était un chantier et que cette nuisance n’ait été que passagère !]  Mais la mer, elle, est très très belle !

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